S’onej, prince des glaces

Né de la main du maître poète, le deuxième du Poème Forgé : S’onej est un archer puissant usant d’un arc blanc ivoire…

S’onej, prince des glaces

Il est né d’un écrit tissé dans l’onirisme,
Le regard embrumé de reflets blancs givrés.
Vêtu d’un long manteau de fourrure argentée
Et de froids habits blancs empruntés au lyrisme
Des multiples strophes qui composent son corps,
Il tient à se dresser face aux bandits butors.

Arc long entre ses mains et prêt à décocher
Mille flèches de glace apparues du néant,
Il use de ses yeux tout aussi performants
Que ceux de ces aigles à la vue acérée
Afin de surprendre l’adversaire tapi
Dans les ombres fourbes du chaud désert d’Iissry.

Dès l’instant où son corps se baigne d’un brouillard
Polaire et glacial, de cent nuances blanches,
Naissant de son regard quand son pouvoir s’enclenche
Et se voit libéré tel un dernier rempart,
Le voilà donc harfang aux plumes acérées
Pouvant vaincre à lui seul de puissantes armées.

J’hall Vorondil

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *